Le 3 novembre 2022 a été publiée au JO Sénat la réponse de la Ministre de la Culture à une question de Cédric Perrin sur la situation des professionnels de la médiation culturelle et plus généralement, des secteurs des arts plastiques.
 
Selon le sénateur, les difficultés financières rencontrées par les médiateurs cultuels s’expliquent notamment par l’absence de convention collective protectrice.
 
Question : quel est l’avis du Gouvernement sur l’élaboration d’une convention collective dédiée aux secteurs des arts plastiques, l’enregistrement du métier de médiateur culturel dans la nomenclature Insee, et la création d'un code ROME et d’un code APE pour les auto-entrepreneurs ?
 
Dans sa réponse, la Ministre de la Culture rappelle que les professionnels des secteurs des arts plastiques relèvent de plusieurs conventions collectives en fonction de leurs activités principales :

  • CCN des métiers de l’éducation, de la culture, des loisirs et de l’animation
  • CCN des espaces de loisirs, d’attractions et culturels
  • CCN pour les entreprises artistiques et culturelles
  • CCN des commerces de détail non alimentaires

Elle reconnaît que, au sein de ces accords, les métiers des arts visuels restent minoritaires et leurs revendications sont difficilement prises en compte.
 
Le conseil national des professionnels des arts visuels (CNPAV) travaille sur plusieurs problématiques :

  • permettre à chaque professionnel de bénéficier de formations adaptées
  • rédiger des fiches métiers pour que Pôle emploi prenne mieux en compte les réalités du secteur

Le travail du CNAPV pourra aboutir à la création de nouveaux codes ROME (notamment pour les médiateurs culturels).
 
En revanche, concernant l’entrée du métier de médiateur culturel dans la nomenclature française (codes NAF ou APE), qui servent de base aux statistiques de l'Insee, il faut attendre que les réformes des nomenclatures internationales et européennes, qui sont en cours de révision, soient stabilisées.