En 2014, X a confié à la galerie Y un tapis de l’artiste Ivan Da Silva Bruhns, en vue de sa vente.
Prix envisagé : 45.000 €
Quelques mois plus tard, le tapis n’ayant pas été vendu, la galerie Y l’a restitué à X.
Problème : X s’est plaint de l’existence de tâches.
Une expertise du tapis auprès du CIRAM a révélé la présence de bactéries de type Enterobacter.
Les tâches sont demeurées malgré plusieurs nettoyages.
X a alors poursuivi la société Y afin d’être indemnisé de ses préjudices matériel et moral.
Le 8 décembre 2022, la CA Paris a déclaré X irrecevable en ses demandes.
Selon la Cour, X a assigné la mauvaise personne : il a confondu la « galerie Y » et la « société Y ».
En effet, la « galerie Y » n’était pas exploitée par « la société Y », malgré l’homonymie entre la galerie et la société.
Pour s’en apercevoir, il suffisait à Y de lire sur le bon de livraison établi par la galerie lors de la restitution du tapis, en bas de page, le nom et le siège social de la « société Z » exploitant la galerie, qui n’était donc pas la « société Y ».
La « galerie Y », exploitée par la « société Z », et la « société Y » sont deux entités distinctes.
Et ce quand bien même les 2 sociétés seraient exploitées par des membres de la même famille … portant le même nom de famille !
Compétences : Droit commercial, des affaires et de la concurrence, Propriété littéraire et artistique, Droit du crédit et de la consommation, Droit des sociétés, Droit pénal, Droit bancaire et boursier, Procédure civile
Barreau : Paris
Adresse : 2 RUE DE VIENNE 75008 PARIS
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