Le visa de long séjour valant titre de séjour (VLS/TS) est donné aux personnes étrangères qui ont déposé une demande de visa auprès du Consulat de France dans leur pays d’origine. Le VLS/TS n’est pas la même chose qu’un visa de long séjour classique ou qu’un titre de séjour.

Le visa de long séjour valant titre de séjour est prévu par l’article L311-1 du CESEDA. Il est prévu pour une durée maximum d’une année. Cet article opère un renvoi à l’article L211-2-1 du CESEDA. Il s’agit de l’article qui prévoit la délivrance du visa de long séjour. Il précise que la personne qui détient un visa de long séjour peut se voir conférer « les droits attachés à une carte de séjour temporaire ou à la carte de séjour pluriannuelle prévue aux articles L. 313-20 et L. 313-21 ». C’est-à-dire que les droits prévus par la carte de séjour temporaire seront attribués au détenteur d’un VLS/TS.

Comment obtenir un visa de long séjour valant titre de séjour ?

Le visa prévu à l’article L311-1 du CESEDA s’obtient en déposant un dossier auprès du Consulat de France. Il peut être délivré pour les mêmes raisons qu’un titre de séjour en France et donc les mêmes justificatifs que ceux qui fondent la demande doivent être produits.

Quelles sont les formalités à accomplir en France ?

Auparavant l’étranger devait passer par l’OFII pour valider son VLS/TS dans un délai après son arrivée. Cela a été remplacé aujourd’hui par une plate-forme informatique qui facilite beaucoup l’accomplissement des formalités. Il n’est plus nécessaire de perdre du temps à aller à l’OFII. Lorsque le visa est validé via le site internet, l’étranger est convoqué par courrier simple pour que son visa soit validé et tamponné par l’OFII.

Pour que le VLS/TS soit validé, l’étranger doit également s’acquitter du paiement d’un timbre fiscal soit lors du rendez-vous à l’OFII soit lors de la validation du visa de long séjour valant titre de séjour sur le site internet. Le montant du timbre est fixé en fonction de la carte de séjour temporaire.

Un étranger qui sollicite une carte de séjour temporaire en qualité de conjoint de français ne payera pas la même chose que celui qui en sollicite une en qualité de salarié.