Hier devant la treizième chambre correctionnelle du TGI de PARIS s'est tenue une audience pour des faits de violances conjugales. 

Le procureur a requis 6 mois de sursis 

Il y avait au dossier deux certificats des UMJ:  un de trois jours d'IIT pour blessures physiques et un de 35 jours d'IIT pour retentissement psychologique, des temoignages du voisinage relatant des cris des hurlements  et en face .....une defense habituelle " c'est madame qui s'est portée les coups....elle a fait une crise de démance...."

Le tribunal l'a relaxé ...faute de preuve

......ou peut-être parce que la partie civile était paniquée et s'est mal exprimée, assaillie de questions: sur son passé, son statut en france, ses études, sa vie privée.

 Finalement elle est traitée comme un prévenu et non comme un partie civile,  après 1 h d'instruction par un juge rapporteur , cette dernière  a perdu  pied....

Mais comment ne pas perdre pied  lorsqu'on a été humilié, dormi dans la rue, puis placée dans un foyer pour femmes battues , que l'on a tout quitté pour son mari : pays d'origine, famille , amis étude de doctorat.....

Rappellons qu' une femme sur dix est victime de vilonces conjugales !