Voici un exemple de tentative d'escroquerie lors de la création d'entreprise: une demande de payer une certaine somme sous quinzaine et par carte bancaire.

C'est très, très, très mal fait, mais il ne faut pas se tromper: une personne très bien dans son métier mais loin de toutes les considérations juridiques et un peu angoissée (tous ces papiers et paiements qu'on vous demande) peut au moins douter et au pire se faire avoir.

La dénomination sociale, l'adresse postale et surtout le numéro SIRET étaient exacts. La désignation de l'objet social assez proche pour pouvoir passer. 

Pour le reste: c'est du n'importe quoi. Passons sur le style - tous les créateurs d'entreprise ne sont pas nécessairement des analystes précis du français employé. Il y a un numéro en haut à droite comme sur les formulaires cerfa, mais ici, c'est un certi 12250*36 qui n'existe pas (pas plus que les 12250*73 ou 12250*40). Le signe R dans un cercle (registered trademark) n'a rien à faire dans la désignation d'une adminsitration française.  La référence sera nécessairement "nos références", l'émetteur ignorant la référence du destinataire. L'adresse est fausse (le 3 bd du Palais se trouvant Paris 75001 et non 75004).

Plus on regarde, plus c'est drôle mais, quitte à payer, payez-vous la tête du rigolo qui l'a rédigé.