La Première Chambre Civile de la Cour de Cassation a rendu un arrêt le 8 juillet 2021 qui indique :" que l'intérêt actuel de l'enfant,nécessite un droit de visite d'un tiers.Ce droit de visite doit être approuvé ,et que le seul critère à prendre en considération,c'est l'enfant" .Le raisonnement de cet  arrêt est établi par l'article 371-4 du code civil et la convention de New-York du 26 janvier 1990 concernant les droits de l'enfant,en autre.

Cette jurisprudence classique de la Cour de cassation est désormais bien admise ( Civ 6 février 2020).Chaque enfant a droit au respect de sa vie familiale.Une ingérence dans ce droit par l'octroi d'un droit de visite  et d'hébergement d'un tiers n'est admise que si elle est proportionnée,aux circonstances de l'espèce.Il y a une appréciation qui doit se faire au cas par cas.

Le Juge aux Affaires Familiales doit fixer lui même les modalités des relations entre l'enfant et des tiers.Le juge ne peut déléguer l'organisation du droit de visite au " point de rencontre", ou à une association.

Le " Parent Social" ou " Parent d'intention" est ainsi reconnu.Il doit rapporter la preuve que son droit de visite est bénéfique pour l'enfant.Alors que le droit de visite des grands parents est présumé être dans l'intérêt de l'enfant.(civ 13 juillet 2017).Ce qui est complètement différent.