La  Cour d' Appel de Paris a rendu un arrêt le 21 février 2018  qui a sanctionnée une rupture de période d'essai car elle avait été réalisée pour des motifs discriminatoires (en l'espèce pour des raisons homophobes).

Cette rupture pendant la période d'essai a été considée comme nulle.

Le problème étant dans ce genre d'affaire pour le salarié de prouver la discrimination.L'autre écueil est d'évaluer le préjudice .Il faut indemniser le préjudice résultant de la nullité de la rupture et le cas échéant le préjudice moral du salarié(circonstances entourant la rupture).

L'abus de droit est également sanctionné au niveau de la rupture.

On ne peut rompre une période d'essai pour des raisons de santé (cour de cassation 12 septembre 2018).

La rupture pendant la période d'essai est abusive si elle est fondée sur un motif non inhérent à la personne du salarié(art L1221-20 et s du Code du travail).Les circonstances de la rupture peuvent aussi révéler une attitude fautive( rupture rapide ou vexatoire) .L'abus du droit peut venir du salarié ,mais le plus souvent cela provient de l'employeur.

Il faut que l'employeur ait été en mesure d'apprécier les qualités professionnelles du salarié.