En premier lieu, la période d’essai prévue dans votre contrat de travail permet à votre futur employeur de contrôler vos compétences. Par ailleurs, elle vous fournit un temps de réflexion afin de vérifier si le poste que vous allez occuper vous conviendra et qu’il correspondra bien à vos attentes.

Vous avez donc pris la décision de rompre cette période d’essai. Qu’elle soit de votre fait ou de celle de votre employeur, la rupture de la période d’essai entraîne moins d’obligations que lors d’une démission ou d’un licenciement. Vous pouvez rompre librement le contrat de travail sans avoir à motiver vos raisons.

Rupture de la période d’essai : délai prévenance

Toutefois, vous devez avertir votre employeur avant votre départ de l’entreprise dans un délai précis (Article L1221-26 du Code du travail) – Si vous êtes dans l’entreprise depuis moins de 8 jours, vous devez prévenir votre employeur 24 heures à l’avance – Ce délai de prévenance est porté à 48 heures, si votre présence dans l’entreprise dépasse les 8 jours.

Rupture de la période d’essai : formalités

Vous n’avez donc pas de formalités particulières à respecter en dehors du délai de prévenance. Votre rupture doit juste être explicite. Il est donc fortement recommandé de conserver une trace écrite. Cela peut-être une lettre recommandée avec accusé de réception ou une lettre remise en main propre contre récépissé. Dans laquelle vous annoncez votre intention de mettre fin à la période d’essai.