Au titre de sa contribution aux manifestations du 22 mai 1848 ,  commémoration de l’abolition de l’esclavage transatlantique,l’IDHM a organisé une conférence tres interessante sur un theme original : DE LA CITOYENNETE APRES L’ABOLITION DE L’ESCLAVAGE TRANSATLANTIQUE.

    Un public nombreux est venu écoter la conférenciére,Maitre Margaret TANGER,Doteur en Droit,Avocat à la Cour de Fort de France,Membre de l'IDHM,présidé par Monsieur le Bâtonnier Raymond AUTEVILLE. 

    En 1848, l’abolition de l’esclavage, par la Seconde République pouvait laisser croire qu’avec la liberté, les anciens esclaves accéderaient, également à la citoyenneté, avec tous ses attributs.

    Mais l‘abolition de l’esclavage a laissé subsister les colonies. Ainsi les esclaves devenus théoriquement, libres, sont longtemps restés soumis à un régime d’exception. 

    Au fil du temps, ils ont compris que la nationalité ne se confondait pas avec la citoyenneté.

    Ainsi la France, Pays de la Déclaration des Droits de l’Homme, a pu concevoir et appliquer, une citoyenneté pour ses ressortissants, vivant sur son sol, et une citoyenneté de seconde zone pour les ressortissants des colonies.
    
    Apres l’abolition de l’esclavage, il y a eu une longue période de lutte pour une citoyenneté réelle. L’intérêt de la conférence a été de retracer les étapes de cette lutte, et de s’interroger sur la question de savoir si celle-ci est aujourd’hui aboutie, ou si le combat continue.