Le très intéressant article  publié dans le nouveau numéro de Semaine Juridique, aborde de manière très sérieuse la question de la féminisation de la magistrature. On apprend que le rapport intitulé « La féminisation des métiers du ministère de la Justice » de l'Inspection Générale de la Justice, remis au Garde des Sceaux, Nicole BELOUBET dresse un état des lieux de la féminisation en France dans les métiers du ministère de la Justice.

            On considère qu’une profession n’est plus mixte quand le ratio 40/60 est atteint. Or il semble que ce dernier plus qu’atteint dans la magistrature, en raison d’une féminisation récente et rapide.

            Il en est de même dans beaucoup de métier du Ministère de la justice,  de directeur des services de greffe, de greffier, de directeur des services de la protection judiciaire de la jeunesse, de conseiller pénitentiaire d'insertion et probation.

            Une réflexion est lancée sur la mise en place d’une politique publique qui  pourrait produire des pistes d’actions pour inverser la tendance .Diverses institutions devraient y être associées l'École nationale de la magistrature (ENM), le Conseil national du droit (CND), l'association Femmes de Justice ,le Haut conseil des professions du droit et la haute fonctionnaire à l'égalité.

            L’objectif est de rétablir l’équilibre HOMME/FEMME chez les magistrats, afin que ce corps soit à l’image de la société, au nom de laquelle et pour laquelle, la justice est rendue. Cela revêt une grande importance dans certains domaines de justice, notamment pour les affaires de mœurs ou  familiales.( Semaine Juridique Edition Générale n° 9-10, 4 Mars 2019, 226)