N'en déplaise aux esprits chagrins et au "tribunal" des réseaux sociaux, mais la libération des deux policiers, condamnés en première instance par la Cour d'Assises de Paris pour des faits de viol, ne relève absolument pas d'un quelconque avantage de caste ou de coquinage police / justice / avocat.

Même si le hasard du calendrier a pu être malheureux - leur élargissement ayant été annoncé le jour même de la journée des Femmes - la chambre de l'Instruction n'a fait qu'appliquer le droit dans toute sa logique procédurale. 

Dès lors qu'il a été interjeté appel du premier arrêt, ces deux personnes n'ont pas été incarcérées, à l'issue du premier procès, aux fins de purger leur condamnation - 7 ans d'emprisonnement - mais placées en détention provisoire. 

Cumul fait que ce régime privatif de liberté doit rester l'exception - même s'il y a beaucoup à dire à ce sujet - et que les deux personnes avaient initialement comparu libre, la chambre de l'instruction a donc, logiquement, accepté leur remise en liberté. 

Le droit devant toujours l'emporter sur les "discussions du café du commerce".