Pour celles et ceux qui suivent l'actualité judiciaire et je dirais même l'actualité "spectacle", vous avez probablement entendu, qu'à l'issue d'une première série d'audiences, le Parquet Nationale Financier a pris des réquisitions dans le procès dit "Balkany", du nom de l'édile des Hauts de Seine, renvoyé en correctionnelle avec son épouse pour un ensemble d'infractions financières.
Communément identifié par l'acronyme PNF, ce Parquet a été installé en 2014 dans le prolongement du dossier "Cahuzac", du nom de l'ancien ministre du budget, condamné suite à la commission de délits financiers.
Dirigé par Eliane Houlette, le PNF, agissant sous l'autorité du Parquet Général près la Cour d'Appel de Paris dispose d'une compétence nationale pour traquer, ce qu'il convient de nommer la grande délinquance fiscale et financière, encore qualifiée de "délinquance en col blanc".
Il convient à ce propos de se souvenir de la multiplication des réactions lorsque le PNF s'est saisi (rapidement ??!) du dossier de François Fillon, alors en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle en 2017.
A côté de ce PNF et outre d'un arsenal législatif complet et complexe, la France s'est dotée récemment d'un Parquet National Anti-terroriste dont le mode de fonctionnement est, peu ou prou, calqué sur celui du PNF mais bien évidemment pour les infractions en lien direct avec le terrorisme.
Enfin et pour fermer la marche, il ne faut pas omettre de citer également les JIRS ou Juridictions Interrégionales Spécialisées dont l'action dans la lutte contre la criminalité organisée a pu apporter quelques beaux dossiers sur les plateaux de la balance de la Justice.
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