Les réseaux sociaux ont ouvert la boîte de Pandore, diffusant les propos diffamatoire à la vitesse de la 4G. Seul l'espoir des victimes est resté au fond de cette boîte, exposées au colportage de fausses allégations.

La diffamation est une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne. La diffamation peut être raciste, sexiste, homophobe.

La diffamation publique est une diffamation qui peut être entendue ou lue par un public par quiconque. C’est le cas des diffamations sur Internet, les réseaux sociaux, à condition que le compte de l’auteur soit ouvert à tous.

La diffamation non publique concerne les allégations prononcées par son auteur à la victime sans qu'aucune tierce personne ne soit présente, dans un SMS ou un mail, par exemple.

Sur Internet, la diffamation est non-publique quand le compte de l’auteur est verrouillé. C’est le cas quand la diffamation a été diffusée sur un compte accessible uniquement à un nombre restreint de contacts. 

La personne visée par la plainte doit être l'auteur des propos diffamatoires. Toutefois, si les propos ont été diffusés sur journal ou sur un site Internet, c'est le directeur de la publication qui est considéré comme auteur principal. L'auteur des propos incriminés sera poursuivi comme complice.Le droit pénal assimile le complice à un auteur. Le complice sera donc puni selon l'article 121-6 comme si lui-même avait été l'auteur principal de l'infraction.

L’Avocat de la victime peut saisir directement le tribunal avec une citation directe. Dans ce cas, vous devrez apporter toutes les preuves. Cette procédure vous obligera à consigner une somme d‘argent devant le Tribunal correctionnel et à payer des frais d’huissier pour la signification de la citation. 

Sinon, vous pouvez déposer plante contre l’auteur, en favorisant la plainte avec constitution de partie civile.

Si vous déposez une simple plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie, elle ne peut vous être refusée.  Attention, le délai de prescription est de 3 mois, à compter de la publication des propos incriminés. Les conseils d’un Avocat seront donc indispensables pour vous défendre et agir rapidement contre ce délit de presse désormais désinhibé.