Pour compléter mes articles précédents sur le sujet, je précise:

-qu'un entretien préalable devra avoir lieu au cabinet de l'avocat afin de lui permettre d'établir le pouvoir à fin d'enchérir qui devra être en sa possession, avec les 2 chèques de banque de consignation, le 1er de 10 % du montant de la mise à prix avec 1 minimum de 3000 € libellé à l'ordre de M. le bâtonnier séquestre, le second du montant approximatif des frais préalables (environ 10 000 €) plus 10 % du montant maximal de votre enchère, libellé à l'ordre de la CARPA, avant l'audience.

-que ces chèques sont des chèques de consignation, qui doivent être en possession de l'avocat au plus tard le jour de l'adjudication et avant le début de l'enchère, étant ensuite consignés pour le 1er comme 1 acompte sur le prix de vente, et le second comme 1 provision sur laquelle seront prélevés les frais préalables, les émoluments, les droits d'enregistrement et les frais de publication.

-que dans le cas où vous n'êtes pas adjudicataires, ces chèques vous sont restitués dès après l'audience.

-qu'il est prudent de s'assurer le concours d'une banque, c'est-à-dire d'être certain que le crédit qui vous sera nécessaire à l'acquisition vous sera accordé, car contrairement aux ventes de gré à gré, il n'y a pas de condition suspensive d'obtention d'un prêt, ce qui signifie que si vous êtes déclarés adjudicataires lors de l'audience de vente à la barre, mais que vous ne parvenez pas à obtenir le crédit, l'immeuble sera remis en vente, et la différence entre le prix atteint lors de cette seconde vente et celui auquel vous aurez été déclaré adjudicataires restera à votre charge (cad s'il est vendu moins cher que lors de la première vente).