Ces jeunes avocats collaborateurs recrutés à « bonne facture » !
L’étudiant qui vient d’obtenir son diplôme d’avocat (CAPA) est confronté à plusieurs difficultés dont celle de trouver une première collaboration dans un cabinet d’avocats en qualité de jeune avocat collaborateur.
Le marché est actuellement très tendu pour ces jeunes avocats collaborateurs puisque quelques avocats ont d’ores et déjà renoncé à leurs robes à cause des conséquences financières désastreuses liées au COVID19.
Lorsque la première collaboration a été trouvée, l’avocat collaborateur se retrouve face à un nouveau problème : celui de la rémunération dite dans le jargon des juristes la « rétrocession d’honoraires ».
En effet, la rétrocession octroyée aux jeunes avocats collaborateurs (- de 2 ans de barre) peut apparaître dans un premier temps, excessive du point de vue du cabinet d’avocats recruteur qui va tendre la main à un jeune avocat, sans expérience.
Néanmoins, du point de vue de l’avocat collaborateur qui vient de prêter serment, cette rétrocession chargée (déduction des charges) n’est finalement pas à la hauteur de la durée de ses études pour accéder à la profession d’avocat, même si aujourd’hui celui qui n’a fait aucune étude peut gagner autant qu’un avocat associé dans un grand cabinet d’avocats de type BIG FIVE, dès lors qu’il dispose d’un compte INSTAGRAM ou TIK TOK.
Il faut pour autant apporter quelques précisions qui viendront au secours des deux camps.
Le jeune collaborateur peut avoir un sentiment de frustration après avoir touché ses premières rétrocessions d’honoraires car il s’aperçoit que finalement, il va devoir continuer à faire quelques économies comme au temps où ce dernier était un simple étudiant en droit.
Néanmoins, cette rétrocession est fixée en fonction du statut du collaborateur avocat qui lui donne la faculté de traiter des dossiers personnels en dehors de ceux qui lui sont confiés par le cabinet.
Clairement, le jeune collaborateur peut développer sa propre clientèle et toucher alors des honoraires qui seront complémentaires à la rétrocession octroyée par le cabinet d’avocats pour lequel il travaille.
La problématique est que le jeune avocat collaborateur ne dispose pas d’outils efficaces, de notoriété, et d’expérience pour développer sa propre clientèle avant les deux premières années d’exercice et parfois même les cinq premières années d’exercice.
Certains jeunes avocats, vont créer leur propre site Internet quitte à concurrencer le cabinet dans lequel il travaille. Cette solution n’est pas adaptée au statut du jeune collaborateur qui doit bien sûr, être dévoué au cabinet qui lui apporte sa rétrocession d’honoraires principale et ne peut le concurrencer de telle sorte.
Grâce aux nouvelles LégalTechs qui se développent de plus en plus, des outils puissants se sont développées et permettent désormais aux jeunes avocats de développer rapidement leur propre clientèle.
Le dernier venu, Kiplaid (https://www.kiplaid.fr/devenez-avocat-kiplaid/) permet à tout avocat qui doit se rendre à une audience pour un client du cabinet, d’inscrire cette audience sur un « agenda partagé » afin que d’autres confrères non disponibles lui demandent de réaliser diverses prestations pendant qu’il attend son tour pour plaider (actes de procédure, plaidoiries de petits dossiers, …) contre une rémunération. L’avocat collaborateur pourra même cocher une case au moment de l’inscription pour ouvrir également son agenda aux clients venus à l’audience sans avocat.
Le site juritravail offre par exemple la possibilité à l’avocat collaborateur de créer une fiche de compétences et de proposer des articles en droit, des consultations en ligne, afin que le client éventuellement intéressé puisse contacter directement l’avocat.
Enfin, le site callalawyer permet quant à lui de contacter en moins de 3 minutes un avocat… « collaborateur » qui aura la possibilité en sus de ses activités pour le cabinet pour lequel il travaille, de délivrer plusieurs consultations dans les matières où il performe.
Toutes ces LégalTechs viennent optimiser le temps des avocats collaborateurs surchargés de travail.
Il ne faut pas avoir peur de c’est LégalTech, mais au contraire, utiliser tous les services qu’elles peuvent procurer et en l’espèce, une augmentation des revenus du jeune avocat qui démarre sa carrière.
Aussi, dès la prestation de serment, le jeune avocat collaborateur peut utiliser ces LégalTechs pour augmenter ses revenus, et exercer pleinement ses fonctions d’avocat en toute dignité avec une rétrocession correspondant à la durée de ses études et surtout, correspondant à la qualité de son travail et à sa disponibilité.
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