Comment PROTÉGER ses enfants lors d’une séparation ou d'un divorce
1. informer vos enfants de votre séparation
Les enfants ont besoin assez tôt de comprendre ce qu’il se passe entre leurs parents.
Bien entendu le vocabulaire doit être adapté à leur âge et leur sensibilité.
En tant que parents vous devez, lorsque vous avez décidé de vous séparer, les en informer.
Pas n’importe comment.
Choisissez un lieu agréable et un moment tranquille de la journée plutôt qu'une soirée. Choisir un moment propice pour que vous resteriez disponibles pour répondre à leur questions et les préparer à ces chamboulement.
Leur vie va être bouleversée et ils auront forcément des interrogations légitimes notamment sur les conséquences concrètes pour leur vie quotidienne.
Vous devez leur parler ensemble, d’une seule voix.
Avec la fratrie, s’il y a plusieurs enfants.
Vous ne devez pas oublier que vos enfants n’ont rien demandé et qu’ils sont surtout inquiets des disputes qu’ils ont pu entendre, des paroles sur une séparation de leurs parents… donc clarifier la situation est important.
Vous devez les écouter et les rassurer sur l’amour que vous continuez de leur porter.
Avec en corollaire le fait qu’ils ne sont pas responsables de la séparation.
Vous devez aussi les protéger du conflit : les raisons de votre séparation ne les regardent pas et vous ne devez pas les mettre en position de juger ou de prendre partie.
Les enfants doivent sentir qu’ils auront le droit d’être heureux chez l’autre parent et avec l’autre parent. Ce n’est pas le cas si un seul annonce la séparation et met en cause l’autre.
Evitez que vos enfants ne soient les messagers entre vous.
2/ Construire une coparentalité responsable et positive
Cela signifie qu’en tant que parents vous allez ensemble rester impliqué dans l’éducation de votre enfant et de façon équilibrée.
Vous devez partager cette volonté de laisser chacun de vous prendre sa place, en vous répartissant les obligations (rdv médicaux, activités …,) et le temps passé avec l’enfant.
Vous ne devez pas considérer l’autre comme un ennemi mais comme un partenaire : l’nformer de ce qui s’est passé dans la semaine de l’enfant mais aussi faire passer ce message à l’enfant : "je suis contente que tu aies passé une belle semaine avec Papa" ; "Maman m’a dit qu’au judo ton professeur t’avait félicité pour ton combat" etc
Refaire confiance à l’autre parent est difficile surtout lorsque la rupture a été douloureuse voir brutale.
Pour autant, vos enfants seront toujours vos enfants et pour eux vous continuez de former une famille.
Ils ont donc besoin de savoir que vous vous parlez, que vous dialoguez même en leur absence et toujours pour leur bien être et dans leur intérêt.
3/ Communiquer de nouveau
Cela signifie qu’en tant que les parents, vous allez faire cet effort de dialoguer dans l’intérêt de vos enfants.
Vous allez ensemble ou séparément, parfois aidé par un tiers médiateur ou avocat, réfléchir à ce que signifie être parent séparé, à la place à accorder à l’autre malgré la rancune ou la tristesse.
Cela va vous demander des efforts mais vous en êtes capables pour le bien être de vos enfants.
Pour commencer il faut reprendre confiance en l’autre : les rôles étaient peut être répartis différemment en couple et il faut que chacun trouve sa place. Il faut que vous discutiez du rôle de chacun, de l’éducation que vous voulez leur donner.
Vous pouvez faire des phrases en utilisant le « je » pour exprimer vos besoins et vos sentiments sur un point. Elles peuvent vous aider à vous concentrer sur votre vision des choses au lieu de blâmer l’autre parent.
Le fait de reformuler ou de répéter ce que vous croyez que l’autre parent a dit peut vous aider à communiquer. Cela permet à l’autre aussi de clarifier.
Vous pouvez privilégier une communication courte mais polie.
EN CONCLUSION
Votre enfant n’est ni un enjeu, ni une monnaie d’échange pas plus qu’un messager
Votre enfant souffre aussi de la séparation, événement qui peut s’apparenter parfois à un deuil
Soyez donc à l’écoute, vigilant et adapter vous à ses besoins.
Pensez à son bien être et à son intérêt en priorité.
Imaginez que les intentions de l’autre parent sont les mêmes que les vôtres pour vos enfants
Faites-vous aider pour dialoguer
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