Est ce qu’en tant que couple vous parlez d’argent ?
Chez les couples qui divorcent ou se séparent, notre constat est qu’au début de la relation, les questions d’argent n’ont pas vraiment été abordées ou l’ont été à un moment sans être requestionnées par la suite.
Pour faire simple, dès lors que vous êtes mariés sans avoir fait le choix d’un contrat de mariage, vous êtes soumis à la communauté réduite aux acquêts : ce que vous gagnez tous les mois, ce que vous épargnez, ce que vous achetez en cours de mariage (sauf grâce aux donations ou succession car ce sont des fonds propres) sera partagé par moitié dès lors que vous vous séparez.
Beaucoup d’entre vous sont surpris en l’apprenant à l’occasion de votre venue pour une consultation au cabinet.
Vous n’avez en général pas eu le réflexe de questionner votre mode de fonctionnement au cours de votre vie maritale :
-qui paie le crédit de la maison, qui paie les courses, qui paie les activités ou la cantine des enfants.
-Quel est impact d’un temps partiel ou d’un chômage sur les charges courantes ?
-Comment calculez-vous la répartition de ces charges? Au prorata des revenus ou par moitié ?
Pourtant, en cas de séparation ce n’est pas équivalent, et c’est fonction de votre contrat de mariage. Ne parlons même pas des couples non mariés ni pacsés.
Or les inégalités sont accrues par les séparations. Surtout au détriment des femmes.
Ce n’est pas moi qui le dit même si je le constate dans les dossiers, ce sont des études sérieuses (Insee notamment).
Cela signifie qu’il vous appartient de vous former pour savoir parler d’argent sans que cela soit un gros mot : savoir combien gagne votre conjoint, savoir comment vous vous répartissez les charges et pourquoi, penser à vous constituer votre patrimoine même si vous gagnez moins que votre conjoint … bref l’éducation financière.
Soit vous décidez de changer de régime matrimonial ou d'adopter un régime adapté à votre nouvelle situation ( création d'une entreprise, arrivée d'un enfant, achat immobilier) soit vous décidez d'équilibrer pour chacun de vous les conséquences des choix durant votre union (travail à temps aprtiel, expatriation, congé de maternité, maladie etc).
Pour cela il faut aussi de la bonne foi, de la reconnaissance, l'envie d'être honnête et juste : cela signfiie qu'il faut se mettre autour d'une table pour en parler. Aborder les besoins de chacun, les préoccupations légitimes.
Par exemple : quelles sont les incidences du temps aprtiel sur la constitution du patrimoine de mon épouse, ou de son temps partiel sur le montant de sa retraite ?
Quelles sont les incidences du chômage de mon époux durant le mariage ?
En s'interrogeant sur ces aspects, chacun comprend mieux les aspirations de l'autre par rapport à du concret : comment fera mon connjoint.e pour se reloger, pour vivre au quotiden, pour continuer à nourir, vêtir les enfants communs ?
Si vous recherchez une solution négociée, amiable, sans passer par le juge, vous êtes au bon endroit.
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