Le mécéne bénéficie d'une réduction d'impôt égale à 60% du montant des sommes versées dans la limite de 5 pour 1000 de son chiffre d'affaires (art. 238 bis du code général des impôts).

En revanche, les dépenses de parrainage sont regardées comme des dépenses publicitaires, lesquelles sont, comme toute autre charge, simplement déductibles du résultat imposable de l'entité qui parraine (art. 39-1, 7° du code général des impôts).

Cette différence de traitement fiscal réside dans les finalités assignées à chacune de ces méthodes de sponsoring.

On peut ainsi regarder l'action du mécène comme moins intéressée, la contrepartie qu'est en droit d'attendre le mécène en échange de son soutien ne s'exprime pas dans un rapport d'équivalence. Il s'agit d'un contrat qualifiable de "bienfaisance" qui est naturellement déséquilibré.

A l'inverse, le contrat de parrainage est par nature un contrat équilibré dans lequel le parrain entend retirer un bénéfice direct de son implication. Il s'agit donc d'un contrat d'affaires qui est synallagmatique.